Cry-Baby Spécialisation : Conneries !!
Nombre de messages : 512 Age : 30 Localisation : A la recherche du merveilleux Johnny (et une fois trouvé, je vous fait signe !!) Emploi : Au service de JD ... Faut pas rêver !! Loisirs : ???? Date d'inscription : 12/04/2007
| Sujet: Le Bégonia (os) par Lilouche-Sparrow Jeu 26 Juil - 15:33:22 | |
| Atelier du 2 mai 2007
Le Bégonia
(inspiré par johnny depp)
J’essayais de rassembler mes idées. Oui, j’allais partir. J’allais quitter le tumulte de cette vie que j’avais connu durant deux ans. Ça me faisait mal, mais quelque part j’allais retrouver ma liberté, respirer à nouveau. Car oui avant je respirais mais à travers lui. Ma mère m’avait toujours dit qu’il n’était pas bon pour moi, trop vieux, trop impulsif. Il fumait en plus. Moi qui détestais l’odeur des cigarrettes, dès que je le voyais fumer une cigarrette, j’avais envie de fumer la sienne. Je regardais avec un certain détachement le bégonia qu’il m’avait offert il y avait quelque temps de cela. J’allais retourner à l’essentiel. Et peut-être retrouver l’homme qui me correspondait plus. Je lui avais tellement fait mal. Je me retournais pour rentrer dans la maison. Il était là, assis sur le canapé, les yeux dans le vague. Lui aussi cherchait le pourquoi du comment. Je m’assis en face de lui et tentais de renouer le dialogue.
« Il le faut, tu le sais bien. - Je suis donc si invivable ? - Arrête, ce n’est pas ça ! Tu me fais trop vivre justement. Je m’oublie trop quand je suis avec toi. Il faut que je retourne là-bas. - Je sais mais bon … - Mais quoi ? Tu sais très bien que l’on ne peut pas vivre uniquement avec une passion qui nous étouffe ! Il faut vivre pour nous-même. - Moi je t’aime et c’est pour cela que je te laisse partir. - Tu es sûr que tu ne me laisses pas partir à cause de mon handicap ? Il me regarda choqué. - Comment tu peux dire ça ? On n’aurait pas passé deux ans de notre vie ensemble si j’avais eu peur de toi. - Je sais, excuse moi. Je ne sais plus ce que je dis. »
A cet instant, le taxi arriva devant sa porte et klaxonna.
« Bon il faut que j’y aille. » Dis-je en l’embrassant presque inconsciemment mais avec un certain abandon.
Je franchis le seuil de la maison et j’entendis ses mots arriver derrière moi : « Tu peux garder le bégonia en souvenir. »
Lola V.P | |
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